Andrew Jackson | Prove yourself and rise

Andrew peut se montrer sous beaucoup de jours différents grâce à sa dextérité à manier les mots pour plaire à son interlocuteur et son expérience d'ambassadeur où il doit toujours être parfait dans son travail. Dans la vie privée, il est pourtant bien plus simple que ça.

Il parle de manière simple, n'aime pas les manières d'aristocrates, s'envoie un fast food de temps en temps et n'aime pas les hauts restaurants gastronomiques. Sa belle-mère aimerait qu'il se coupe les cheveux pour avoir l'air plus respectable, et il refuse. Sa famille aimerait le voir marié, et il ne leur a même pas encore dit qu'il préférait les hommes aux femmes. Andrew tient à son indépendance plus qu'à tout le reste. Il aurait pu vivre dans l'immense maison familiale mais il a préféré avoir son propre appartement pour ne dépendre de personne d'autre que lui-même.
Malgré tout ça, Andrew reste dans une importante détresse psychologique à force de tout garder pour lui. Son jardin secret devient lourd à porter. Il avait un petit ami autrefois, avec qui il aimait se confier, mais lorsque celui-ci a disparu de sa vie Andrew s'est retrouvé plus seul que jamais.

Facile à vivre en dehors de son boulot et lorsqu'on oublie de l'emmerder sur sa famille ou ses petits problèmes, Andrew aime beaucoup de choses variées. Il aime dessiner, danser, aller visiter des musées, faire la fête, boire un coup avec plein d'amis, s'occuper de son chat et de son lézard... Il refuse rarement de donner un coup de main, et il prend soin de prendre des nouvelles de ses amis régulièrement.
Il aime les gens, l'air de rien. Il part du principe que les gens sont sympas, jusqu'à ce que quelque chose le fasse changer d'avis. Il préfère ça que l'inverse. Peut-être qu'il est un peu niais sur les bords de croire que la plupart des gens sont de bonnes personnes, n'empêche qu'il ne changera pas d'avis de si tôt.

Andrew est facile à apprécier, facile à apprivoiser, mais il ne pardonne pas facilement.
Une seule remarque déplacée peut suffire à détruire une amitié avec lui.

La vie c'est bien quand on a plein d'argent, qu'on a jamais eu le risque de vivre à la rue, d'avoir le ventre vide et qu'on peut faire à peu près toutes les études qu'on veut sans s'arrêter au coût de l'école, hein ? Ouais, en un sens Andrew ne peut pas nier ça. Mais tout le monde a ses problèmes, et il n'en manque pas.

Fils illégitime d'un père aristocrate ? Check.
Maman morte à la naissance ? Check.
Homosexuel dans une famille conservative ? Check.

Et ça ce ne sont que les trois plus gros. Son père a beau être quelqu'un d'adorable qui n'a toujours voulu que le meilleur pour lui, ça n'empêche pas qu'Andrew a toujours bien sentit que sa belle-mère avait du mal à l'accepter comme son fils. Elle avait été trompée par son mari et, le divorce étant particulièrement mal vu dans la haute société, elle était restée avec lui et s'était condamnée à élever son fils. Sans se détester, autant dire que les relations entre les deux sont compliquées.
Ce qui est compliqué aussi, c'est que le reste de la famille, les oncles et les tantes surtout, voyaient bien que cet enfant n'était pas légitime. Impossible de mentir. Des yeux en amandes, des traits très fins, Andrew fait presque plus asiatique que caucasien. Le fait qu'il refuse de couper ses cheveux et les garde longs n'aide pas.


Mais bref. Andrew a donc grandit dans un environnement un peu étrange, ne manquant de rien sauf sûrement de l'amour d'un deuxième parent qui aurait pu contrebalancer sa belle-mère peu aimante. Il ne lui en veut pas ceci dit, maintenant qu'il a grandit. Tout cela a cependant fait de lui un jeune homme très indépendant et solitaire, qui s'est forcé à s'endurcir pour que rien de ce qu'on puisse lui dire comme remarque désagréable ne l'atteigne. Son éducation lui a permit également d'être excellent avec n'importe qui en société, ce qui fit qu'il s'orienta dans une carrière de diplomate qui s'avéra réussie puisqu'il atteignit en peu de temps le poste d'adjoint aux relations extérieures de la ville de Haven.

Entre temps, les personnages avaient fait leur apparition et Andrew avait observé tout ça de loin, assez effrayé de prime abord puis fasciné, avant de chercher comment tout ce beau monde pouvait vivre ensemble. Profondément ancré dans l'idée qu'il est possible qu'une entente existe entre tout le monde, il lutte désormais pour une égalité et surtout une équité entre humains et personnages. Cela lui vaut beaucoup de railleries comme le fameux surnom de « Bisounours » mais il s'en moque bien. Après tout il sait laisser glisser les railleries.

Ils verront bien, un jour, qu'il avait raison de croire à cette ville parfaite.